Celui que nous pratiquons n'est pas à proprement parler un art martial mais une méthode, celle de Wa-Jutsu de l'académie européenne de JuJitsu traditionnel de Maître Jacques-Jean QUERO, issue de l'art martial : c'est avant tout un BUDO traditionnel.
Ainsi, loin de toute considération de compétition ou d'efficacité en combat "à tout prix", nous étudions une "méthode pour la compréhension du maximum d'efficacité de l'utilisation de l'esprit et du corps pour la perfection de soi-même et la contribution à la prospérité et au bonheur humain."
Il est proposé à l'étude : la self-défense armée et non armée, les techniques au sol et surtout des katas, formes fondamentales qui privilégient l'esprit, la respiration, le sens de l'action corporelle et la découverte de l'énergie vitale, le ki.
Il convient de souligner que l'enseignement de cet art martial inclut la tenue juste et correcte des élèves, le contrôle du corps et de l'esprit, l'entraide et le respect de l'autre et de la hiérarchie, qualités issues du Bushido (code d'honneur des samouraïs).
Le Wa-Jutsu peut être pratiqué par tous et toutes et à tout âge. Les cours sont adaptés en fonction de ce paramètre: enfants de 6 à 12 ans, adolescents de 13 à 17 ans, adultes jeunes, adultes plus âgés et tout récemment une catégorie seniors ou vétérans.
Les cours sont dispensés par trois encadrants techniques, bénévoles, diplômés de L'Académie Européenne de JuJitsu Traditionnel, 4ème stade des valeurs (titres de Okuden-Shihan et Renshi).
Les dojos des Arts Martiaux traditionnels sont avant tout des écoles de vie. Des lieux dédiés pour apprendre comment se comporter aussi bien sur le tatami que dans la vie quotidienne.
Au dojo, nous apprenons aux enfants comment utiliser efficacement leur corps, mais aussi à accepter et maîtriser leurs émotions et leurs pensées.
Nous nous attelons à la formation de Wa-jutsukas qui agiront positivement avec tout leur entourage.
Pour parvenir à ce but, nous avons deux outils complémentaires : les techniques de combat et le Bushido.
Le Bushido est le code d’honneur des Samouraï. Les règles décrites dans le Bushido permettent à chaque Wa-jutsuka de mieux guider ses actions, de faire les bons choix.
Le respect et la politesse sont deux principes essentiels du Bushido.
Chaque Wa-jutsuka doit à tout instant de la journée savoir faire preuve de respect et de politesse, avec chaque personne de son entourage.
Deux autres principes essentiels du Bushido sont le courage et la bonté.
Tel un Samouraï, le Wa-jutsuka prend soin de protéger les plus faibles, d’aider les débutants, ceux qui sont tristes ou qui sont en difficulté. Et surtout, il a le courage d’accomplir les efforts nécessaires pour que son comportement ne blesse pas l’autre, physiquement mais aussi moralement.
Le Bushido japonais venu d’Extrême-Orient rejoint ainsi cette très belle locution latine, occidentale, qui nous vient des premiers médecins Romains dans l’Antiquité : « primum non nocere ». Ce qui signifie : « en premier lieu, ne pas nuire ».
Il est vain que le pratiquant apprenne des techniques de combat sans agir selon les règles du Bushido.
C’est en répétant courageusement des centaines de fois les exercices sur le tatami que le Wa-jutsuka progresse. Il apprend à dépasser sa peur, à cultiver le goût de l’effort. Peu à peu, il devient plus habile, plus stable, plus sûr de lui.
En pratiquant selon les conseils du Bushido, il devient naturel pour lui de faire preuve de politesse, de respect, de courage et de bonté. Il peut – par son attitude - inspirer les enfants et les adultes qui l’entourent.
Les efforts du Wa-jutsuka sont essentiels, son entraînement régulier permet de dominer ses sentiments de colère, de désir, de peur... Il n’est plus le jouet de ses émotions, mais acteur de sa vie.
Il peut donc être confiant, joyeux et respectueux dans ses actions quotidiennes, dans sa vie hors et sur le tatami.
Nous accomplissons cet apprentissage avec vos enfants en gardant à l’esprit que, nous aussi, leurs enseignants, nous cheminons encore sur la Voie.
Nous espérons ainsi leur transmettre à la fois des connaissances mais aussi le matériau de la sagesse et une façon d’être au monde, avec le monde.
Le professeur Daniel Rivière a démontré en 2013 que le sport adapté permet aux seniors une autonomie prolongée.
C'est effectivement le cas pour de nombreux pratiquants de la méthode Wa-Jutsu ayant dépassé les 60 voire 70 ans.
Le Pr Daniel Rivière est chef du service de médecine du sport à l'hôpital Larrey à Toulouse.
La méthode Wa-Jutsu propose à un vétéran une technique conforme à son état physiologique et le, ou la, considère comme un adulte à part entière et non comme quelqu'un qui a vieilli.
Une séance commence par un échauffement adapté en mettant l'accent sur l'équilibre, les déplacement, les étirements. Le tout en adéquation avec la respiration. Nous pratiquons une respiration diaphragmatique qui est salutaire pour tous, elle apporte :
- une meilleure oxygénation du sang
- la régulation de la fonction intestinale
- un sentiment de relaxation
- l'optimisation de la capacité thoracique
en bref: une meilleure énergie vitale.
On apprend ainsi à connaître son souffle. Par la respiration on prend progressivement conscience de son corps, si cela n'a pas déjà été fait. Ensuite viendront les katas et les techniques de self défense qui demandent la coordination des bras et des jambes avec la respiration complète.
Pour toutes les catégories de Wa-Jutsuka, la pratique est assortie de la convivialité indispensable à la cohésion du groupe.
Pour les seniors, cela peut participer à une meilleure vie sociale, à rompre l'isolement et le sentiment d'inutilité qui accompagne parfois certains vétérans. Cela est bénéfique à tous points de vue.
Le Wa-Jutsu grâce à sa gestuelle et à la respiration est donc un art de santé que l'on peut commencer à pratiquer à tout âge.
Renseignements aux jours et heures des cours actuels.
Essai possible (certificat du médecin et survêtement) à partir du 27 mai à 14h30.